Les 20 signes de la dépendance affective

Vous en avez assez de passer d’une relation à une autre, de chercher “la bonne” personne sans succès et d’aller d’échec en échec.

Vous avez entendu parler de dépendance affective mais c’est un sujet encore un peu flou pour vous.
Et si la dépendance affective était la cause de vos échecs sentimentaux à répétition ?
Voici 20 signes qui ne trompent pas et qui vous mettrons à coup sûr sur la bonne piste.

1 – L’incapacité d’être heureux(se ) seul(e)

Le tout premier signe, on peut le reconnaître avant même d’avoir rencontré quelqu’un.
Si l’on est incapable d’être heureux et de se sentir bien lorsqu’on est seul, c’est le premier signe de dépendance affective.

Le degré de dépendance affective dépend de la fréquence du mal être qu’on ressent lorsqu’on est seul. Si lorsqu’on est seul on a la sensation de s’ennuyer, que l’on n’éprouve pas de plaisir à passer du temps avec soi-même, que l’on est incapable d’être créatif, qu’on pense sans cesse à son ex…. plus on se sent dans un tel état d’esprit, plus le degré de dépendance affective est important. On cherche alors à combler ce vide par l’extérieur à travers une rencontre.

Une personne qui n’est pas dépendante affective ne ressens pas le besoins de chercher un partenaire. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas le souhait de rencontrer quelqu’un et de partager sa vie avec quelqu’un. Cela veut simplement dire qu’elle laisse la Vie lui apporter les expériences qu’elle est censée vivre. L’important c’est de vivre sa vie en harmonie avec soi-même et s’il doit y avoir rencontre la vie s’en chargera. Rencontrer quelqu’un de manière saine doit être une envie, pas un besoin.

Si vous êtes capable d’être heureux  quand vous êtes seuls, vous avez appris le secret du bonheur !  (Osho).

2 – Le besoin de plaire.

Dès le début et tout le long de la relation, la personne dépendante affective est du genre à avoir absolument besoin de plaire et d’être le centre d’attention du partenaire qu’elle convoite.
Elle ne se demande pas franchement si l’autre lui plaît  et elle fait même parfois l’impasse sur certains traits physiques et personnalité de l’autre qui lui déplaisent, tout en essayant de se convaincre qu’il lui plaît quand même.  L’important pour elle c’est d’être choisie par l’autre et d’avoir l’exclusivité.
Ce n’est que plus tard lorsqu’elle réalise que ses attentes ne sont pas comblées qu’elle se rend compte que le partenaire ne répondait pas vraiment à ses critères de sélection et qu’elle peut même en arriver à lui faire des reproches à ce sujet.

En réalité la personne à qui elle a le plus besoin d’apprendre à plaire c’est  à elle-même. Ce n’est qu’une fois qu’elle aura appris à se plaire qu’elle ressentira qu’elle plaît à l’autre.

3 – Renier son identité

Afin d’assouvir ce besoin de plaire, d’être choisie et d’être exclusive pour l’autre, la personne dépendante affective, dès le début de la relation, va perdre une partie de son authenticité et ce, bien souvent inconsciemment. Elle adoptera un comportement censé plaire à l’autre. Un comportement qui selon sa perception correspond à ce que l’autre attend d’elle. Très vite elle va se sentir mal à l’aise dans ce rôle et dans la relation, sans être consciente que ce qui provoque ce mal-être c’est le fait de renier son identité mais elle continuera de jouer ce rôle aussi longtemps que possible.
Une relation saine ne peut être construire basée sur le mensonge de qui l’on est véritablement.

4 – S’emballer trop vite

Dès l’instant qu’elle entre en relation avec quelqu’un, la personne dépendante affective a tendance à s’emballer trop vite et à se projeter dans un avenir avec l’autre avant même d’avoir pris le temps de le connaître un minimum, ni de s’assurer que l’autre est sur la même longueur d’ondes qu’elle et qu’il est une personne qui peut lui convenir.

Plus la relation dure, plus son imagination est fertile et débordante sans forcément en faire part à l’autre mais elle se dit qu’il finira par répondre à ses attentes. Puis lorsque enfin elle aborde le sujet, si l’autre  n’est pas sur la même vibration qu’elle, elle se sent déçue, voir trahie, incomprise, anéantie, paniquée par la peur d’être déjà abandonnée. Peur dont elle n’est pas forcément consciente, une fois de plus.

Une relation saine se construit au fil du temps mais la personne dépendante affective se moque de ce principe, c’est une personne très impatiente qui veut tout et tout de suite.

5 – Aimer l’autre démesurément

Selon elle, le véritable amour doit être généreux. Là encore elle a sa propre vision de l’amour.  Alors elle aime trop, beaucoup trop ….. mais à sa façon !

Ainsi, elle fait passer l’autre avant elle-même et avant toute sa vie, se faisant croire qu’elle le fait gratuitement et par plaisir. En réalité l’autre EST TOUTE SA VIE.

Elle fait passer les besoins de l’autre avant les siens. Elle n’est d’ailleurs pas consciente de ses propres besoins.

En vérité cet amour excessif qu’elle voue à l’autre est inconsciemment un amour conditionnel car il y a derrière cette attitude l’attente que l’autre comble son vide affectif.

Elle est convaincue que le véritable amour, c’est aimer l’autre pour être aimer en retour.
Elle confond amour et attachement.

L’attachement à avoir avec la peur d’être abandonné et c’est un amour intéressé et égoïste.
Pour connaître le véritable amour il lui faudra s’ouvrir à une nouvelle vision de l’amour. Un amour qui libère, qui ne possède pas, qui inspire le don du cœur,  qui respecte et accepte l’autre tel qu’il est sans chercher à le changer.

6 – Jouer au rôle du sauveur et de la victime

La personne dépendante affective attire souvent des partenaires à problèmes ou incapables de se prendre en charge, qui ont besoin d’une assistante sociale, d’une maman, d’une infirmière, d’un chauffeur voire même d’une banque.

Elle est ainsi, rarement consciente à quel point elle peut jouer ces rôles de sauveur, parfois simultanément,  en s’oubliant pour l’autre, en prenant en charge des tâches qui ne lui appartiennent pas, en sacrifiant son propre épanouissement,  allant même jusqu’à mettre sa propre vie en danger.
Elle est conditionnée dans ce rôle de par sa propre histoire familiale, sans en être consciente. En fait, ça l’arrange bien car elle a appris à s’occuper des autres, mais avec des attentes en retour. Et quand ces attentes ne sont pas comblées elle est déçue, frustrée, en colère. C’est une bonne occasion pour jouer au rôle de la victime, blâmer l’autre en le manipulant subtilement pour obtenir de l’attention et l’affection dont elle a désespérément besoin. Et bien sûr une sauveuse et une victime ne peut exister qu’en présence d’un bourreau, c’est donc ce qu’elle attire comme partenaire.

Elle a besoin d’apprendre à s’occuper davantage de ses propres problèmes et laisser l’autre gérer les siens. Cela renforcerait l’autonomie et l’auto estime de chacun, ce qui serait  bénéfique pour l’harmonie dans le couple.

7 – Avoir sans cesse besoin d’être rassuré(e)

Voici un point qui agace fortement le partenaire d’une personne dépendante affective. Elle cherche sans cesse à être rassurée sur ses sentiments à son égard au point d’envahir son espace vital.
C’est ce vide affectif qu’elle porte en elle depuis son enfance qui la ronge. Comme elle ne s’est pas sentie aimée à la hauteur de ses besoins lorsqu’elle était enfant, ces émotions se répètent sans cesse dans tout son être comme un cercle vicieux et elle est persuadée que la solution est dans le fait d’être rassurée en permanence par son partenaire. Alors elle le questionne sans cesse sur ses sentiments, voire même, le harcèle. Au début, l’autre est patient et la rassure mais ce n’est qu’une sécurité éphémère. Elle ne réalise pas que ce comportement étouffant et envahissant pour l’autre le fait fuir et quand elle fini par s’en apercevoir il est parfois déjà trop tard.

Elle a besoin d’apprendre à se rassurer par elle-même en apprenant à s’aimer.

8 – Être obsédé(e) par la pensée de l’autre

L’autre est l’objet permanent et incessant de toutes ses pensées. Du matin au soir elle pense à lui, se demande se qu’il fait en ce moment, avec qui il est, quand aura-t-elle de ses nouvelles, quand répondra-t-il à son dernier sms, quand le reverra-t-elle, est-ce qu’il pense aussi à elle. Bref, il n’y a de la place dans son esprit que pour l’autre au point qu’il devient la priorité de sa vie à la place des priorités réelles.

Cette obsession de l’autre crée une agitation mentale beaucoup trop intense qui génère stress,  insécurité et mal-être physique et mental.

Elle a besoin  d’apprendre à nourrir son esprit avec des activités apaisantes et agréables qui remplaceront progressivement cette obsession.

9 – Être jaloux(se) et possessif(ve)

Comme beaucoup de gens la personne dépendante affective a été conditionnée à croire que la jalousie est une preuve d’amour. Elle a grandie dans un environnement où ce sentiment était nourri et valorisé. Alors, elle sent bien que cette jalousie la ronge et met en péril la santé de son couple mais c’est plus fort qu’elle, elle est incapable de se maîtriser surtout lorsqu’elle se promet de ne plus être jalouse.

Durant les premiers temps de la relation, même son partenaire se sent flatté d’être l’objet d’un tel intérêt mais très vite son attitude possessive et méfiante devient l’objet de nombreux conflits au sein du couple et c’est souvent un des facteurs les plus destructifs dans les relations de co-dépendance.
La jalousie c’est tout sauf une preuve d’amour. En réalité la jalousie est une preuve de manque d’amour envers soi-même.

Le véritable amour n’a rien à voir avec la jalousie et personne n’appartient à personne mais la société a été conditionné à croire que dès l’instant où l’on s’engage dans une relation de couple l’un appartient à l’autre ou pire un des deux appartient à l’autre comme si c’était un esclave qui doit obéir au moindre souhait de l’autre. C’est malheureusement encore très d’actualité, bien plus qu’on ne l’imagine.

10 – Avoir le besoin obsessionnel de surveiller l’autre

Là aussi, la personne dépendante affective dépense une énergie et un temps considérables à se rendre malade d’inquiétude parce qu’elle a peur d’être trahie, peur des infidélités de son partenaire.
Alors elle surveille ses moindres faits et gestes. Elle est incapable d’avoir confiance en lui tout simplement parce qu’elle n’a pas confiance en elle-même. Mais ça, elle en et totalement inconsciente.
Et parfois, à force de fouiller elle finit par découvrir le pot aux roses, ce qui d’ailleurs peut faire l’affaire de son partenaire qui à force de se sentir étouffé a fini par être infidèle et lui aura prouvé qu’elle avait raison de se méfier.  C’est alors qu’elle se dit “j’en étais sûre !”

Si seulement elle savait à quel point ses pensées et ses mots créent sa réalité !

11 – Accepter l’inacceptable

Malheureusement le degré de leur blessure est tel que certaines personnes dépendantes affectives vont jusqu’à supporter l’insupportable dans une relation comme la violence qu’elle soit verbale ou physique,  l’humiliation, la soumission et  jusqu’à l’abus physique et moral.

Lorsqu’on en arrive à ce stade la déchéance est telle que parfois, seul un miracle parvient à sauver la victime.

C’est à ce stade qu’elle finit par toucher le fond mais cette expérience lui est souvent nécessaire pour que le miracle se produise et qu’elle s’éveille. (J’en suis la preuve vivante)

Bien que ce soient des cas d’une extrême souffrance,  il est possible d’en guérir et pour ceux / celles d’entre vous qui lisez cet article et qui vous reconnaissez dans ces lignes, je vous invite à focaliser votre attention et votre énergie sur des cas inspirants qui sont parvenus à s’en sortir. Il y en a partout, cherchez les et inspirez vous de leurs expériences, cela vous donnera la force d’y arriver à votre tour.

12 – Croire que sa valeur dépend de la présence et du regard de l’autre

C’est parce qu’elle  a une faible estime d’elle-même que la personne dépendante affective  est incapable de reconnaître sa valeur.

Elle est alors persuadée, inconsciemment bien sûr, que sans l’autre elle ne vaut rien.
C’est ainsi qu’elle est toute fière de présenter à son entourage un partenaire qui a poursuivi de hautes études ( celles qu’elle aurait aimé poursuivre mais ne s’en est pas sentie capable ), ou un partenaire au physique attrayant ( oui malgré sa laideur – selon elle puisqu’elle est incapable de voir sa valeur – ça la rassure un peu d’avoir tout de même réussi à intéresser un bel homme ), ou un partenaire qui a une situation financière aisée ( celle qu’elle aimerait avoir par ses propres moyens mais ne s’en donne pas les moyens justement, c’est plus facile de l’obtenir à travers l’autre, même si ce n’est qu’une sécurité illusoire ).

Hélas, elle ne connaîtra sa vrai valeur que lorsqu’elle se donnera le droit de s’accomplir elle-même.

13 – Le manque de confiance en Soi

Nous avons vu plus haut, au point 10 qu’une personne dépendante affective est incapable d’avoir confiance en l’autre parce qu’elle manque de confiance en elle-même.

Ce manque de confiance génère bien davantage de contraintes dans sa vie sentimentale.

En effet,  c’est le genre de personne qui se croit indigne de mériter l’amour et de mériter mieux que ce qu’elle a déjà. C’est la raison pour laquelle elle se contente souvent de rester avec des partenaires qui ne lui conviennent pas et de se satisfaire de miettes au lieu d’avoir l’audace de rompre et de s’offrir une vie plus agréable.

14 – Une tendance à attirer des pervers narcissiques

Voilà une attirance qui concerne bon nombre de personnes dépendantes affectives et elles s’en passeraient bien mais cette attirance a bel et bien une raison d’être.

Au mieux elles attirent  un partenaire qui joue  avec leurs nerfs parce qu’il est incapable de se positionner clairement dans la relation ; un coup il prend ses distances, un coup il revient et leur redonne de l’espoir. Il se comporte ainsi simplement parce qu’il est lui même en carence affective et que ce petit jeu malsain auquel la dépendante affective  accepte de jouer le valorise et le nourri temporairement au même titre qu’elle se sent nourrie temporairement lorsqu’il la rassure sur ses sentiments.

Au pire il la manipulera habilement en la culpabilisant, en la critiquant, en la rabaissant en  l’humiliant et en tournant la situation à son avantage se faisant passer lui-même pour la victime.
En faisant appel à sa conscience, la personne dépendante affective réalise que cette attirance représente simplement le reflet de la façon dont elle se traite elle-même dans cette relation, en acceptant le comportement toxique de son partenaire et en rentrant dans ces jeux malsains.

La vie vous traite comme vous vous traitez vous-mêmes !

C’est une réalité qui est difficile à admettre, mais c’est la réalité.

Une autre vérité que la société refuse d’admettre c’est qu’il n’y a pas de méchants dans la vie, il n’y a que des personnes souffrantes. Même le pire des criminel est une personne souffrante. Un pervers narcissique est en quelque sortes un dépendant affectif puisque son comportement est dû au manque d’amour qu’il ressent et au fait qu’en réalité il ne s’aime absolument pas, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Une personne dépendante affective ne s’aime pas d’avantage. Chacun exprime juste sa dépendance, donc sa souffrance, d’une manière différente.

D’ailleurs certaines personnes dépendantes affectives  inversent parfois les rôles , devenant à leur tour des perverses narcissiques envers d’autres personnes,  qu’elles en soient conscientes ou pas.

Alors nous récoltons toujours ce que nous semons.

15 – Une tendance a attirer des partenaires indisponibles, distants ou qui ont peur de l’engagement

Là encore c’est une attirance qui en dit long sur l’état d’être intérieur de la personne dépendante affective.

Cette attirance a, pour la plupart des cas, un lien avec ses blessures d’enfance où elle a également attiré un parent du sexe opposé qu’elle sentait indisponible et distant. C’est donc un schéma qui se répète dans ses relations de couple. Ce schéma répétitif a pour but de lui apprendre le détachement.
Ces partenaires qui ont peur de s’engager lui renvoient encore une fois un reflet dont elle n’est pas consciente et qu’elle n’a pas envie de reconnaître en elle. Cela représente tout simplement la peur qu’elle a de s’engager envers elle même pour apprendre à se connaître et à regarder ses blessures en face ce qui serait bien trop douloureux.

Enfin, la peur d’engagement du partenaire symbolise une peur commune qui est celle de l’échec.
Afin de ne pas connaître cet échec qui les ferait trop souffrir l’un comme l’autre, la personne dépendante affective s’attire un partenaire avec une situation qu’il utilisera comme prétexte pour ne pas s’engager tout le long de la relation.

Quant à elle, son prétexte pour éviter l’échec c’est tout simplement le partenaire qui ne veux pas s’engager.

Tous deux sont inconscients qu’ils n’ont pas besoin de connaître l’échec pour souffrir, une telle relation est déjà un échec et une source de souffrance pour l’un comme pour l’autre, simplement ils vivent tout cela de manière « anesthésiée ».

16 – Croire que la vie n’a pas de sens sans une relation à deux

Voilà le sens de la vie telle qu’il nous a été inculqué par la société. Malheur à celui qui se dit être un célibataire heureux.  La société entière le regardera comme s’il était presque un extra terrestre ou pire, comme s’il était un menteur. « Quoi ? Tu prétends être heureux alors que t’es seul ? » ou «  À ton âge tu n’as encore rencontré quelqu’un ? » ou bien «  Ma pauvre tu n’arrive pas à te trouver un homme ! » ou encore « Oh le pauvre, il va finir sa vie tout seul ! »

Bonjour la pression que la société nous met !

Vous qui lisez ces lignes, vous rigolez peut être mais vous savez bien que c’est vraiment comme ça que ça se passe.

Alors la personne dépendante affective, est une bonne proie pour gober tous ces conditionnements remplis d’insécurités. Il n’y a pas mieux pour se perdre, pour se déconnecter de l’Être véritable que nous sommes, que d’écouter les « vérités » des autres et pire que de les écouter, y adhérer sans même vérifier si cela représente également notre vérité.

Voilà comment née une croyance dans notre esprit, on laisse les autres nous dicter leur vérité et nous les croyons sur parole.

Mais qui a décrété que la vie n’avait pas de sens sans une relation à deux ?!

Avez-vous seulement essayé une vie en solo sans être parasité par les pensées des autres ?

Je vous invite à essayer mais il vous faudra d’abord faire du nettoyage dans vos pensées.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire qu’une vie à  deux n’a pas de sens.

Je dis seulement qu’il n’est pas nécessaire de vivre une vie à deux pour que la vie ait un sens et ceci est difficilement assimilable pour une personne dépendante affective.

17 – Avoir peur de l’abandon et de la solitude

C’est la plus grande peur de la personne dépendante affective.

C’est une peur qui est nourrie depuis l’enfance et elle peut être réelle ou imaginaire.

C’est à dire qu’enfant, la personne dépendante affective a pu vivre une expérience où elle s’est réellement sentie abandonnée ou alors elle  a pu imaginer au cours d’une circonstance qu’elle pourrait être abandonnée. Cet abandon réel ou imaginaire a été vécu avec le parent du sexe opposé, c’est la raison pour laquelle elle reproduit ce schéma dans ses relation sentimentales avec un partenaire du sexe opposé.Quant à la peur de la solitude, bon nombre de personnes dépendantes affectives croient ne pas avoir cette peur simplement parce qu’elles vivent déjà cet état de solitude.
Mais elles ne réalisent pas à quel point cette solitude les pèsent et à quel point elles vivent mal cette solitude. Une bonne façon d’en devenir consciente est de vérifier si l’on cherche à remplir cette solitude par la fréquentation des sites de rencontres, par exemple. C’est le meilleur endroit pour trouver des personnes sur la même vibration de manque affectif. Un être en manque  d’amour  attire toujours un autre être en manque d’amour et voilà comment ils co-créent une relation de co-dépendance.La solitude est le cadeau qui permet de se reconnecter à Soi.

18 – S’accrocher à l’autre

C’est bien à cause de cette peur de l’abandon et de la solitude que la personne dépendante affective s’accroche à l’autre dès qu’elle sent l’insécurité du couple pointer le bout de son nez.

Elle est convaincue, en tout cas elle essaie de se convaincre du mieux qu’elle peut, qu’elle est la personne qui lui faut ; que contrairement à ses ex partenaires, elle, elle saura prendre soin de lui et le rendre heureux.

D’ailleurs elle croit que la relation à deux c’est être responsable du bonheur de l’autre et vice versa. Alors il n’est pas question qu’il lui échappe.

Elle a d’ailleurs déjà oublié que lors de sa dernière relation ça s’était passé exactement de la même façon mais elle nie en bloc tout simplement parce qu’elle en est inconsciente. « Non ! Cette fois-ci c’est totalement différent ! »

Alors elle s’accroche, mais plus elle s’accroche plus il fuit. Elle arrive parfois à retarder l’échéance mais bien souvent à quel prix !

19 – Une tendance à sombrer dans la dépression après une rupture

C’est tout l’un ou tout l’autre ! Soit elle sombre dans la dépression incapable de tourner la page et parfois ça peut durer des mois, voire des années ; soit pour oublier, donc fuir, elle passe le plus vite possible au suivant.

Dans le premier cas les conséquences peuvent être plus ou moins désastreuses.

Dans le deuxième cas c’est repartit pour un tour !

20- Une tendance à répéter des relation malsaines

On recommence tout de 1 à 19 ?;-)

Nous avons beau constater que notre manière de nous comporter dans nos relatons ne porte pas les fruits qu’on aurait souhaité, nous recommençons sans cesse les mêmes schémas.

Et tant qu’on continuera de faire ce qu’on a toujours fait, nous continuerons d’obtenir les mêmes résultats.

Nous vivons dans l’inconscience  jusqu’au jour où nous n’en pouvons plus de souffrir pour laisser enfin place à l’éveil.

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